- Adhésion au Conseil de l’Europe : 1995
- Superficie : 33 700 km²
- Population : 3,55 million d’habitants (2018)
- Capitale : Chişinău
- Langue officielle : moldave (Roumain)
- Religion principale : Christianisme orthodoxe
- Régime politique : République parlementaire
- Chef de l’Etat : Maia SANDU présidente élue le 15 novembre 2020
- Chef du gouvernement : Dorin Recean premier ministre depuis le 16 février 2023
- Indicatif téléphonique : + 373
- Fête nationale : 27 août
Enclavée entre la Roumanie et l’Ukraine, la Moldavie est l’héritière de la Principauté de Moldavie (1359-1859) qui a vu son territoire éclaté entre la région de Moldavie en Roumanie, la République de Moldavie et l’Ukraine. La République de Moldavie actuelle, également appelée Moldova pour la différencier de la région historique roumaine, englobe des régions de la Bessarabie à l’est et au sud. Au cours du XIXèmle siècle, la Principauté de Moldavie s’unit avec la Principauté de Valachie pour former la Roumanie. Depuis l’indépendance de la Moldova, la vie politique est partagée entre les communistes qui revendiquent l’influence soviétique et les non-communistes qui se réfèrent au modèle européen.
© Ambassade de la Moldavie à Paris
- Décembre 1917 : indépendance de la République Démocratique de Moldavie.
- Mars-août 1944 : l’URSS récupère le territoire, entrainant la déportation de 120 000 roumanophones accusés de collaboration de septembre 1944 à mai 1945.
- 1985-91 : revendication de l’identité roumaine au cours de la politique de la Perestroïka de Gorbatchev, qui se traduit par un retour à l’alphabet latin, le roumain devenant langue officielle avec le russe.
- 27 août 1991 : indépendance de la République de Moldavie, immédiatement reconnue par la Roumanie.
- Décembre 1991 : la République Moldave Pridnistréenne, dite Transnistrie, proclame son indépendance par rapport à Chisinau, mais n’est pas reconnue par la communauté internationale ; elle demande son rattachement à la Russie ou à l’Ukraine.
- 1992 : violents combats en Transnitrie, peuplée de russophones séparatistes.
- 1994 : rejet par référendum de l’Union avec la Roumanie, qui visait l’unification politique des deux Etats et, par celle-ci, l’entrée de la Moldova dans l’UE et dans l’OTAN, en raison notamment de la pression russe. Adhésion à la Communauté des Etats indépendants (CEI).
- 1995 : pays associé à la franncophonie.
- 1996 : création du GUAM (Organisation pour la démocratie et le développement) avec la Géorgie, l’Ukraine et l’Azerbaïdjan
- 2007 : membre-signataire de l’Accord de libre-échange centre-européen. Bénéficiaire de la politique européenne de voisinage (PEV) de l’UE.
- 2011 : conclusion des négociations entre l’Union européenne et la Moldova sur la protection des indications géographiques.
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2014 : Mise en place d’un accord d’association incluant une zone de libre-échange et libéralisation des visas de courts-séjours.
- Juin 2022 : les 27 chefs d’Etat et de gouvernement accordent à la Moldavie le statut de candidat officiel à l’adhésion à l’Union européenne.
© Ambassade de la Moldavie à Paris
Bien entendu, il va sans dire que le costume populaire moldave, en lin ou en chanvre, reflète cette art ancestral.
© moldavie.fr
Tradition architectonique : architecture rurale
Traditionnellement, et ce depuis les XVIIème – XVIIIème siècles, les paysans avaient l’habitude d’ériger des maisons à un niveau avec terrasse. Elle comporte habituellement trois pièces: l’entrée, la chambre à coucher commune qui servait aussi de salle à manger, et la “casa mare”, soit « la grande pièce » où l’on recevait les hôtes. Ce type de maison est accompagné d’une terrasse qui complétait l’espace habitable de la maison, située sur un socle en pierre servant de support pour les colonnes ou piliers qui soutiennent le toit.
Par la suite, la maison paysanne a laissé la place à la maison de type bourgeois, digne d’un manoir. Elles étaient le plus souvent construites en pierre et en brique, parfois en bois. L’identité moldave s’en ait toutefois trouvée modifiée à l’air des complexes agro-industriels (années 1970-80).
La tradition veut que les jeunes couples des villages construisent leurs maisons, issues le plus souvent du fruit de leur imagination, contribuant ainsi à entretenir un paysage architectonique impressionnant.
© Musée du village de Bucarest
Un espace-frontière entre Slaves et Latins
Les “bizarres” du nord
On dit qu’en 1820, 17 familles s’étaient réfugiées dans ces parages pour échapper aux persécutions dont elles étaient victimes en raison de leurs croyances, dans l’espoir d’y trouver un abri et un lopin de terre.
La gouvernance du village rappelle quelque peu les traditions séculaires qui voulaient que l’autorité ne soit pas confiée à une personne seule, mais à un groupe de sages. Ainsi, le maire ne dispose d’aucune véritable autorité, à l’inverse du “conseil” du village, constitué de 20 vieux sages, qui prennent toutes les décisions. Cette particularité peut surprendre, mais ne doit pas occulter le fait que cette petite communauté est très soudée par les liens de la solidarité et de l’entraide.
Sources des textes :
- moldavie.fr
- Ambassade de la Moldavie, Paris